Thursday, September 22, 2011

Licences 4G: l'Etat empoche plus de 900 millions d'euros

Les opérateurs Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free ont obtenu des licences pour les fréquences hautes de téléphonie mobile de quatrième génération (4G), qui permettront à l'Etat d'empocher 936 millions d'euros, a annoncé jeudi l'autorité des télécoms, l'Arcep. Quatorze lots de fréquences hautes dans la bande 2,6 GHz, principalement réservées aux zones urbaines, avaient été mis à prix 700 millions d'euros par l'Etat. Un deuxième round de candidatures, prévu pour le 15 décembre, proposera des lots de fréquences basses, à 800 MHz, plus adaptées aux zones rurales, pour un montant plancher de 1,8 milliard d'euros.
L'ensemble des fréquences pour la bande 2,6 MHz ont été attribuées, a souligné l'Arcep jeudi soir dans un communiqué. Orange a été "retenue pour une quantité de fréquences de 20 MHz duplex" et avait mis sur la table 287 millions d'euros. Free, qui va entrer sur le marché du mobile au plus tard en janvier 2012, avait pour sa part mis 271 millions et obtient également 20 MHz duplex. SFR -qui a proposé 150 millions- obtient 15 MHz duplex, tout comme Bouygues Télécom qui avait proposé 228 millions.Des fréquences attribuées pour 20 ans
Les quatre opérateurs avaient répondu sans surprise le 15 septembre à l'appel d'offres pour ces lots, mais aucune information n'avait filtré sur le nombre de lots qu'ils demandaient, ni quelle somme ils mettaient sur la table. La 4G devrait permettre des débits allant jusqu'à plus de 100 mégabits par seconde et donc pratiquement les mêmes capacités que l'on a chez soi depuis sa ligne internet très haut débit fixe. Actuellement, la 3G permet d'avoir jusqu'à quelques mégabits seulement sur son mobile.
Les fréquences mises sur le marché par l'Etat sont celles libérées par le passage de la télévision analogique au numérique, ainsi que d'autres autrefois occupées par le ministère de la Défense. Elles sont attribuées pour une durée de 20 ans. Aucun nouveau spectre ne devrait a priori être disponible avant au moins 2020, d'où l'intérêt crucial de ces enchères pour les acteurs du secteur.

Monday, July 05, 2010

Cinq milliards d’abonnés au téléphone mobile en 2010

Le seuil symbolique de 5 milliards d'abonnés au téléphone mobile dans le monde, va être bientôt franchi. Selon les consultants anglais de The Mobile World, ce cap devrait être atteint dès cette première semaine de juillet 2010. A la fin du premier trimestre 2010, il y avait déjà 4,82 milliards d'abonnés au téléphone mobile, chiffre atteint grâce aux 168 millions nouveaux clients mobiles qui se sont abonnés sur la même période. La projection réalisée sur la base de cette croissance aboutit à un nombre total de 5 milliards d'abonnés. Il n'y a pas pour autant 5 milliards d'abonnés mobiles individuels sur notre planète. Selon les analystes de The Mobile World, plus d'un quart de ce parc disposerait de plusieurs équipements mobiles avec au moins deux cartes SIM.
La Chine et l'Inde alimentent la croissance
Cette ascension commerciale irrésistible du téléphone mobile est alimentée par les deux pays les plus peuplés du monde : la Chine et l'Inde. Rien qu'en avril et en mai 2010, ces deux pays auraient enregistré 50 millions d'abonnés au total et le cinq milliardième abonné mobile a toutes les chances d'être chinois ou indien. Dans le sous-continent indien, il y aurait 34 millions de ligne de téléphone fixe contre près de 500 millions de lignes de téléphonie mobile. «Des tarifs mensuels en baisse et des téléphones à faible coût ont démocratisé la pénétration et l'usage du mobile. Les lancements commerciaux agressifs des opérateurs dans ces pays vont maintenir le taux de croissance des abonnements pour un certain temps » commentent les analystes d'ABI Research qui prévoient pour leur part que le seuil des 5 milliards d'abonnés sera franchi au cours au quatrième trimestre 2010.

Sunday, June 13, 2010

Fibre optique : 800 000 logements en plus raccordés d’ici à 2011

Après des années de piétinement, le déploiement de la fibre optique pourrait prendre de la vitesse. L'Autorité de régulations des communications électroniques et des Postes (Arcep) veut y croire. Elle vient de publier un communiqué dans lequel elle se félicite des appels lancés par Orange, SFR et Free pour co-investir dans le déploiement du réseau fibré. Une disposition possible grâce à la mise en place d'un cadre réglementaire au mois de décembre 2009 qui précise les règles applicables dans les zones très denses. « Son adoption a donné le véritable coup d'envoi des investissements, en fournissant aux acteurs la visibilité qu'ils attendaient », a déclaré Ludovic Silicani, président de l'Arcep, lors de la présentation du rapport d'activité pour 2009.
Les trois opérateurs ont ainsi lancé des offres en vue d'un déploiement mutualisé dans 84 communes situées dans ces zones, telles que Nice, Marseille ou Nantes. Dans un an, près de 800 000 logements supplémentaires devraient rejoindre les 860 000 foyers actuellement raccordés au très-haut-débit.
Les internautes ont du mal à quitter l’ADSL. Une fois le réseau déployé, encore faut-il que les internautes adoptent ce service. Un engouement qui tarderait à venir. « Il y a un décalage très fort entre le nombre de foyers raccordés à la fibre optique (860 000) et le nombre de foyers abonnés (80 000) », a constaté Ludovic Silicani, selon l'AFP. La qualité du réseau ADSL et ses prix attractifs seraient en cause. Si le déploiement de la fibre optique semble désormais en bonne voie dans les grandes agglomérations, il reste un chantier de taille : la couverture de l'ensemble du territoire. « Nous travaillons depuis plusieurs mois, en particulier au sein du Groupe d'échanges entre l'Arcep, les collectivités territoriales et les opérateurs (Graco), à la préparation d'une deuxième décision qui concernera spécifiquement les zones moins denses, soit 80 % des foyers et des entreprises en France », a déclaré le président. Une consultation publique sera ouverte dans les prochains jours.

Wednesday, June 02, 2010

La France passe le cap des 20 millions d'abonnés en haut débit

L'Arcep a publié hier, 1er juin, les derniers chiffres de son observatoire du haut-débit et du très-haut-débit fixe pour le premier trimestre 2010. Selon le régulateur des télécoms, l'Hexagone a franchi, au 31 mars dernier, la barre des 20 millions d'abonnés en haut débit. Parmi eux, on dénombre 18,8 millions d'abonnements ADSL (soit 95 % du parc) et 330 000 abonnements en très haut débit - 75 000 en fibre optique jusqu'à l'abonné (FTTH) ou marginalement jusqu'à l'immeuble (FTTB), et 255 000 en technologie mixe fibre optique-coaxial. Sur le trimestre, le parc a crû (en net) de 370 000 abonnements, dont seulement 5 000 en FTTH, preuve que la technologie se déploie à un très faible rythme. Les abonnés en très haut débit fibre/coaxial eux, ont augmenté de 35 000. En un an, l'accroissement net des abonnements haut débit et très haut débit s'établit à 1,7 million, le chiffre le plus faible de ces dernières années. L'Arcep précise aussi que le nombre de lignes dégroupées atteint 8,1 millions. 80 % de la population est désormais couverte. Elle mentionne également 41 000 immeubles équipés en FTTH et raccordés à au moins un opérateur, « soit 860 000 logements éligibles aux offres FTTH ». 40 000 logements seraient éligibles au FTTH avec la mutualisation entre opérateurs. 4,5 millions de logements seraient situés à proximité d'un réseau de fibre optique

Tuesday, February 23, 2010

Téléphonie mobile : léger recul des ventes mondiales en 2009

Avec 1,2 milliard d'appareils, les ventes mondiales de téléphones mobiles ont reculé de 0,9 % en 2009, selon les chiffres publiés mardi 23 février par le cabinet d'études Gartner. Ce recul, léger, est néanmoins une première pour l'industrie de la téléphonie.
Cette tendance à la baisse à toutefois été endiguée au cours du dernier trimestre. Durant les trois derniers mois de l'année 2009, 340 millions de mobiles ont été vendus, soit une croissance de 8, 3% par rapport à l'an passé. La croissance de la téléphonie mobile devient par ailleurs de plus en plus dépendante des téléphones multimédias. Au quatrième trimestre, les ventes de smartphones ont bondi de 41,1 % à 53,8 millions d'unités. Sur l'année, l'augmentation reste aussi très forte, affichant une croissance des ventes de 23,8 %, et 172,4 millions d'appareils vendus dans le monde.
D'après Gartner, le classement des constructeurs évolue sensiblement. Trois des cinq premiers ont vu leurs ventes décliner en 2009. C'est le cas du numéro un mondial, Nokia, dont la part de marché n'est plus que de 36,4 % contre 38,6 % en 2008. Le groupe finlandais a vendu près de 441 millions de terminaux mobiles en 2009, contre plus de 472 millions l'année précédente. Nokia continue de payer son manque de réactivité sur le marché des smartphones, même s'il a lancé l'Ovi Store, un magasin d'applications en ligne, riche de 6 000 références (contre 150 000 pour l'App Store d'Apple).
CROISSANCE DE SAMSUNG ET LG
Misant sur les terminaux de moyenne gamme, Samsung consolide sa deuxième place, représentant désormais 19,5 % du marché. Son compatriote sud-coréen, LG, progresse pour sa part à 10,1 % contre 8,4% en 2008. Malgré la sortie de nouveaux modèles, tels que le Droid ("Milestone" en Europe), l'américain Motorola ne parvient pas à interrompre la baisse de ses ventes. Le constructeur, qui a du mal à exporter sa marque, représente moins de 5 % des ventes de 2009, contre plus de 14 % deux ans plus tôt.
Avec moins de 53 millions de terminaux vendus, contre plus de 93 millions l'an précédent, la part de Sony Ericsson s'effondre de 7,6 à 4,5 % en 2009. En 2007, Le groupe nippo-suédois, qui représentait encore 8,8 % du marché, subit son absence d'offres sur les terminaux mobiles tactiles haut de gamme.
En proposant également une analyse des systèmes d'exploitation des smartphones, l'étude de Gartner montre la croissance continue du canadien Research In Motion, constructeur des terminaux Blackberry, représentant presque 20 % du marché mondial. Avec son iPhone, Apple gagne plus de 6 points et détient désormais 14,4 % de ce marché. Windows mobile, de Microsoft, perd quant à lui plus de trois points. Sans doute en concurrence avec le système Android de Google (3,9 % des smartphones) les parts de Linux passent de 7,6 à 4,7 %.
Pour l'année 2010, le cabinet table sur une reprise supérieure à 10 %, mais contrebalancée par des marges plus faibles pour les fabricants.

Friday, February 05, 2010

Téléphone mobile : 61,4 millions d'abonnés en France

Avec 1,8 million de nouveaux clients au dernier trimestre (contre seulement 488.000 au trimestre précédent), la France compte 61,4 millions d'abonnés mobiles à fin décembre 2009 soit un taux de pénétration de 95,8%, selon les chiffres communiqués par l'Arcep.L'autorité de régulation des télécoms précise que cette forte progression (+3% sur le trimestre, +6% sur un an) est largement due au succès croissant des smartphones, en particulier l'iPhone du groupe américain Apple et le Blackberry du canadien Research in Motion (RIM) .Plus de 3,6 milliards de SMS ont été échangés au cours de ce dernier trimestre (soit plus de 109 SMS envoyés par mois par client; 19 milliards de SMS échangés sur l'année), souligne l'Arcep.Plus de détails sur le site de l'Arcep : http://www.arcep.fr

Sunday, January 31, 2010

Pas de lumière au bout du tunnel pour les équipementiers télécom

Les équipementiers télécom devraient connaître une année 2010 difficile en dépit de la reprise économique, et les groupes les plus faibles pourraient être contraints de cesser leurs activités ou de se livrer à un prédateur.
Durement touché par la récession, le secteur, dont la taille mondiale avoisine les 55 milliards d'euros de chiffre d'affaires, a pâti en 2009 de la baisse d'environ 10% des dépenses des opérateurs télécoms.
Les marges et les résultats des équipementiers européens et américains ont quant à eux fait les frais d'une concurrence accrue sur les prix de la part des groupes chinois Huawei et ZTE.
Le marché pourrait de nouveau reculer en 2010, de l'ordre de 2% selon le cabinet d'analyse Gartner. Au mieux, les grands acteurs du secteur tablent quant à eux sur une légère croissance des ventes.
Même l'avènement de la technologie mobile de quatrième génération ("LTE") et l'explosion du trafic de données sur les réseaux mobiles ne suffiront pas à doper la taille ou la rentabilité du marché, estiment des experts.
Les spécialistes expliquent que les investissements attendus sur de nouvelles technologies compenseront seulement la réduction des budgets consacrés aux anciennes, et que les prix devraient rester sous pression.
"Cette année va être plus difficile que l'an dernier pour ces entreprises", résume Paolo Pescatore, analyste chez CCS Insight.
Les perspectives moroses laissent présager une poursuite de la consolidation dans le secteur, estime de son côté Bengt Nordstrom, patron de la société suédoise de consulting Northstream.
"Les prix actuels ne sont clairement pas à un niveau qui puisse soutenir durablement l'existence de plusieurs équipementiers mobiles", a-t-il expliqué.
"Nous tablons sur une réduction du nombre d'équipementiers présents sur l'ensemble de la chaîne d'infrastructures (fixe et mobile) à trois acteurs en 2010."
ALCATEL EST LE PLUS FAIBLE
Plusieurs patrons et analystes du secteur ont tenu des propos similaires, dont Rajeev Suri, directeur général de Nokia Siemens Networks (NSN) , sans toutefois tabler sur une consolidation dès cette année.
Parmi les grands équipementiers, le Français Alcatel-Lucent dispute le terrain aux européens Ericsson et Nokia Siemens Networks, ainsi qu'aux chinois Huawei et ZTE.
Grâce à sa taille, le numéro un mondial des équipements pour réseaux mobiles Ericsson est le mieux positionné pour tirer son épingle du jeu, aux côtés de Huawei, qui se distingue grâce à sa structure de coûts réduite et sa montée en force technologique, disent des analystes.
Alcatel, qui a enregistré 12 trimestres consécutifs de pertes depuis sa fusion avec Lucent en 2006, est perçu comme le plus faible du fait de sa taille réduite dans l'activité de réseaux mobiles, sa structure de coûts élevée et les restructurations en cours au sein du groupe.
La société franco-américaine pourrait être la cible d'une OPA ou pourrait se trouver contrainte de céder d'autres actifs, stratégiques ou non, si elle ne parvient pas à se redresser cette année, estiment des analystes.
Ils soulignent également qu'Alcatel ne dispose pas d'actionnaires capables de renflouer ses caisses.
IMPACT INCERTAIN DE "LTE"
Les équipementiers misent sur l'arrivée de la norme "LTE", dix fois plus rapide que la majorité des technologies mobiles actuelles, mais il reste à voir si elle aura un impact clair sur les ventes et les résultats du secteur.
Le scénario émerge selon lequel les opérateurs pourraient réduire leurs dépenses dans d'autres catégories pour investir dans la technologie "LTE".
"Le problème fondamental c'est qu'il y a très peu de croissance du chiffre d'affaires dans les marchés matures pour les opérateurs mobiles, et 'LTE' ne changera rien à cette tendance", résume Pal Zarandy, analyste chez Rewheel, un cabinet de consulting dans les télécoms.
"En l'absence de croissance, les opérateurs doivent mettre l'accent sur les réductions de coûts. Ils doivent renégocier le prix des infrastructures ainsi que les frais de maintenance, ce qui est une source clé de revenus pour les équipementiers."
Les premiers déploiements d'équipements "LTE" sont attendus en fin d'année 2010, avec le démarrage d'un projet par Verizon aux Etats-Unis.
Verizon a sélectionné Alcatel-Lucent et Ericsson comme principaux fournisseurs en "LTE".

Wednesday, May 06, 2009

17,7 millions d'accès haut débit en France à la fin de 2008

L'autorité de régulation des télécoms, l'Arcep, vient de publier les chiffres pour le quatrième trimestre 2008 de son Observatoire du marché des services de télécommunications (téléphonie mobile, fixe, Internet). Le document peut être consulté et téléchargé dans son intégralité sur le site de l'autorité. Il en ressort que l'Hexagone comptait, à la fin de l'année dernière, 18,7 millions d'abonnements à Internet, dont 938 000 en bas débit et 17,7 millions en haut débit (soit une croissance de 13,8 % sur ce dernier segment). L'Arcep indique que, pour ce qui concerne l'ADSL, le nombre de lignes dégroupées atteignait 6,3 millions à la fin du quatrième trimestre 2008, soit 18 % de l'ensemble des lignes fixes. Le dégroupage total et l'ADSL nu progressent (+ 35 % et + 25 % en un an), contrairement au dégroupage partiel (- 16 %). L'Arcep indique que le nombre d'abonnements à un service de télévision par ADSL a augmenté en un an de 36,8 %, pour atteindre 6,2 millions à la fin de l'année 2008, soit près de 37 % des abonnés à l'ADSL. En matière de téléphonie fixe, le volume des communications émises en IP (13 milliards de minutes) représente 47 % de l'ensemble du trafic émis depuis un poste fixe (pour une croissance de 24 %). Elles constituent désormais plus des deux tiers des communications internationales et près de la moitié des communications nationales vers un fixe. « En revanche, seulement 20 % des minutes de communications depuis un fixe vers un mobile sont émises en IP », note l'autorité. Du côté du mobile, la France comptait 58 millions d'utilisateurs fin 2008 (c'est le nombre de cartes SIM en service), en augmentation de 2,6 millions sur un an (+ 4,7 %). Le nombre de cartes SIM « Internet only » (clés 3G) écoulées a quasiment doublé en un an, pour atteindre le million. Même croissance pour le nombre de SMS envoyés en moyenne par abonné, qui atteint 67,3 messages mensuels, contre 35 fin 2007.

Thursday, September 25, 2008

Mobile : quatre milliards d'abonnements avant la fin 2008

Quatre milliards d'abonnements pour la téléphonie mobile à travers le monde : ce chiffre est lancé par un cabinet d'analyse qui envisage cette concrétisation avant la fin de l'année 2008. Informa Telecoms & Media explique surtout qu'il aura fallu moins de 5 trimestres pour que le dernier milliard soit atteint.
Cela ne signifie pas pour autant que plus de la moitié des 7 milliards d'habitants sur la planète possède un téléphone et un abonnement. Ainsi, le cabinet confirme une tendance globale : un très grand nombre de marchés dans le monde ont déjà atteint les 100 % de pénétration dans le domaine des services mobiles et certains utilisateurs disposent de deux ou plusieurs abonnements.
La révolution viendra plutôt du côté des marchés émergents, comme en Inde ou en Chine, qui, pour chacun, a délivré plus de 50 millions de nouveaux abonnements au cours des seuls six derniers mois. Pourtant, la croissance est vouée à se ralentir et le cabinet estime que les 5 milliards de souscriptions ne seront pas atteints avant les derniers mois de 2011. À cette date, le taux global de pénétration sera de 70 %, avec justement l'Afrique qui sera en dessous des 50 %.
Un ralentissement à préparer pour les opérateurs
Un ralentissement de croissance inévitable, conséquence des augmentations considérables constatées au cours des 18 derniers mois. « Même en prenant la croissance la plus rapide des régions d'Asie-Pacifique et d'Afrique en compte, où nous constatons des évolutions de 20 % annuellement, nos prévisions indiquent qu'en 2010, ces marchés retomberont à 10 %. »
Dès lors, charge aux opérateurs de réviser leurs positions et de reconsidérer les approches stratégiques à mettre en place. Les services mobiles orientés vers le haut débit, comme l'HSPA, participent déjà à une première phase de renouvellement, et l'accès à Internet sera également le pivot des prochaines évolutions. De même, la couverture du réseau dans les pays émergents fut un défi confrontant les divers opérateurs. Il ne s'agit plus de la quantité d'abonnements, mais surtout de la valeur que l'on peut attribuer à ces souscriptions.

Sunday, June 29, 2008

Plus de 50% de la population mondiale utilisera un mobile d'ici à 2010

Plus de la moitié de la population mondiale utilisera un téléphone mobile d'ici début 2010, contre 40% début 2008, une progression liée au développement de ce marché en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique, a estimé vendredi le cabinet Strategy Analytics.
Le nombre d'abonnements de téléphonie mobile va passer, dans le monde, de 3,9 milliards en 2008 à 5,6 milliards en 2013. La région Asie-Pacifique, le Moyen-Orient et l'Afrique "resteront les moteurs de la croissance du marché de la téléphonie sans fil à moyen terme, en contribuant à hauteur de 80% à la hausse des abonnements d'ici 2013", explique l'institut.
Mais la croissance dans ces trois zones génèrent moins de revenus que dans les pays développés : elles représentent près de 60% des abonnements dans le monde pour moins de 40% du chiffre d'affaires. "Leur importance grandissante va entraîner une réduction de 15% des recettes moyennes par abonnement dans les cinq prochaines années", a souligné l'analyste Phil Kendall.
Près de 500 millions d'abonnés bénéficieront fin 2008 de la téléphonie mobile de troisième génération (3G). Cette technologie qui permet de meilleurs débits pour transmettre des données. Alors qu'elle ne sera utilisée que par un abonné sur six, en 2009, la 3G générera un tiers des recettes, a précisé une autre analyste de Strategy Analytics, Susan Welsh de Grimaldo. D'ici 2013, la 3G concernera la moitié des abonnements, ajoute l'étude.

Friday, May 30, 2008

Internet haut débit : plus de 16 millions d'abonnés en France

La France comptait 16,22 millions d'abonnés à l'internet haut débit au 31 mars, dont près de 15,5 millions via le téléphone (ADSL), le solde représentant essentiellement les clients du câble, selon les chiffres publiés vendredi par l'Arcep. Au cours du premier trimestre, le nombre d'abonnements a progressé de 4,3% (675.000 nouveaux abonnés), a précisé l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes dans un communiqué.
Sur un an, plus de 2,5 millions de Français se sont mis à internet, soit une progression de 19%, contre 30% un an plus tôt. "Le rythme de progression annuelle fléchit depuis le troisième trimestre 2006", souligne l'Arcep. Au total, plus de 4 millions d'internautes ont maintenant opté pour le dégroupage total, ce qui signifie qu'ils n'ont plus d'abonnement téléphonique à France Télécom. Au cours du premier trimestre, 388.000 internautes ont choisi cette formule.
Les opérateurs alternatifs ont encore élargi leur couverture du pays et touchent 69,7% de la population, contre 68% le trimestre précédent. L'Arcep ne précise pas le nombre d'abonnés de Numéricâble, le principal câblo-opérateur puisque depuis quelques mois, celui-ci ne communique plus ses chiffres.

Saturday, May 24, 2008

Le monde compte 3,3 milliards de téléphones portables

La planète comptait 3,3 milliards de téléphones mobiles à la fin de l'année 2007 soit un taux de pénétration de 49%, selon une étude de l'Union internationale des télécommunications (UIT) publiée vendredi. La diffusion du téléphone portable est foudroyante : en l'an 2000, le monde comptait seulement 800 millions d'appareils.
Les pays en développement mènent la danse avec une part de 69% des téléphones mobiles en service dans le monde à la fin de l'année dernière. C'est en Afrique que la croissance est la plus forte avec un rythme annuel de 39% sur la période 2005-2007, suivie par l'Asie ( 28%), où les Indiens et les Chinois se sont équipés respectivement de 154 millions et 143 millions d'appareils durant ces deux dernières années.
Au niveau mondial, la progression annuelle a été de 22% sur la période, précise le rapport de l'UIT. C'est "une tendance positive qui suggère que les pays en voie de développement rattrapent le temps perdu", estiment les experts de l'agence onusienne spécialisée.
Les téléphones mobiles représentent à présent 71% des liaisons téléphoniques, supplantant toujours davantage les lignes fixes traditionnelles. En Afrique les téléphones portables assurent même 90% du total des télécommunications. Le fossé numérique entre pays pauvres et riches demeure cependant toujours béant en matière de communication internet à haut débit, déplore l'UIT. Les pays riches bénéficient en effet de 66% de toutes les liaisons internet fixes à haut débit, alors qu'ils ne représentent que 16% de la population mondiale. Les pays en développement, en revanche, n'ont que 1% des liaisons fixes à haut débit pour 38% de la population mondiale. Quelques pays ont cependant fait d'importants progrès en la matière, relève l'UIT qui note dans son rapport qu'au Chili, au Sénégal et en Turquie presque tous les abonnés à internet bénéficient aujourd'hui d'une liaison haut débit.

Monday, January 02, 2006

3G : le million, le million !

Orange dépasse le million de clients haut débit mobile

France Télécom annonce que sa filiale mobile Orange a passé le cap du million de clients en téléphonie mobile à haut débit et atteint ainsi son objectif initial avec six mois d'avance.

Au 31 décembre 2005, Orange comptait 1.040.000 clients pour ses offres de téléphonie Edge et de troisième génération (3G), dont 80% de clients grand public et 20% de clients entreprise, a précisé à Reuters un porte-parole de la société.

Le haut débit mobile permet de commercialiser des services comme internet, le courrier électronique ou la vidéo.

Sur l'ensemble de 2005, Orange a ainsi enregistré 22,3 millions de sessions vidéo et TV, dont 4,5 millions en décembre, contre 3,5 millions en octobre.

Orange, SFR (Vivendi Universal et Vodafone) et Bouygues Telecom (Bouygues) proposent chacun des offres mobiles haut débit, SFR se concentrant sur la 3G et Bouygues sur l'Edge, moins rapide mais dont la couverture géographique est supérieure.

Les trois principaux opérateurs mobiles français lanceront en 2007 la prochaine version de la 3G, baptisée HSDPA.

Sunday, October 23, 2005

Les rapprochements d'opérateurs...

Neufcegetel, Telecom Italia + Tiscali France, à qui le tour???
le sujet mérite bien une réunion du groupement.
Vy nous propose une rencontre fin novembre 2005 (date à confirmer).
En attendant, n'hésitez pas à nous fournir de l'info.
A bientot
Sebastien Pham TP 94

Tuesday, October 11, 2005

Voix sur IP

De plus en plus populaire dans les grandes entreprises et dans les toutes petites sociétés, la VoIP représente l'une des tendances les plus marquées de l'industrie des télécoms en 2005. Selon une étude réalisée en 2004 par l'Idate, les services Centrex devraient générer 4,5 milliards d'euros en 2009, le nombre de lignes sous IP en entreprise passant de 10 millions (2,5%) fin 2003 à 180 millions de lignes (40 %) en 2009.Ces chiffres inflationnistes trouvent leur justification à de multiples niveaux. D'abord, la qualité et la fiabilité des communications se sont grandement améliorées depuis deux ans. Le coût des solutions et des terminaux adhoc a chuté de manière significative. Les fournisseurs de services ont gagné en expérience. Et plus encore, le bénéfice qu'apporte une solution VoIP pour de nombreuses entreprises se traduit dans les faits. A commencer par un impact mesurable sur les coûts (investissement, maintenance, redéploiement du service en interne, économie significative sur le coût des communications, notamment le trafic « onnet »).Les perspectives de réduction de coûts constituent le principal moteur de pénétration de la VoIP dans les entreprises. Ils contrebalancent largement les freins que font valoir les dirigeants : la qualité de service (64% des entreprises interrogées dans la récente étude «Economist Intelligence Unit») ; l'immaturité de la technologie (41%) ; la peur des pannes réseau (38%). Selon l'étude, en effet, près d'une entreprise sur deux juge déterminante cet impact sur les coûts, bien loin devant les fonctionnalités nouvelles qu'offre la VoIP.Pour autant, la VoIP n'est pas seulement une source de réduction des coûts. Pour ceux qui l'ont mis en œuvre depuis plus d'un an, elle impacte aussi la productivité de l'entreprise en offrant des services novateurs : messagerie unifiée, annuaires et applications XML, outils collaboratifs et de suivi informatique, visio “simple comme un coup de fil”, visioconférence… La VoIP agit aussi comme un catalyseur sur l'organisation de l'entreprise et comme un accélérateur de la mobilité des collaborateurs : télétravail, nomadisme, personnalisation de la relation au client, centre d'appel, productivité des groupes de projet…La popularité de la VoIP croît également de manière exponentielle quand elle est couplée à un réseau sans fil. Aux Etats-Unis, c'est même la Voix sur Wi-Fi qui devient le principal argument pour déployer un réseau sans fil en entreprise. Bien que la VoWi-Fi soit encore un marché embryonnaire et immature, cantonné à des usages de niche et séduisant des utilisateurs pionniers, ses perspectives de croissance sont énormes.A très court terme en effet, la Voix sur WiFi devrait faire l'unanimité car elle combine les bienfaits de la VoIP (convergence tout IP et réduction des coûts) avec ceux du Wi-Fi (standard universel, apport d'une large bande passante permettant un potentiel d'appels supérieur, liberté du sans fil et tendance irréversible du nomadisme , souplesse due à l'absence de câblage). Aujourd'hui, de nombreuses entreprises envisagent de substituer leur système de téléphonie sans fil Dect par de la téléphonie via Wi-Fi, bien que la richesse fonctionnelle des téléphones Wi-Fi soit, à ce jour, un cran en deça de celle des téléphones Dect.Autre bénéfice attendu, les perspectives de convergence Voix sur Wi-Fi, VoIP sur UMTS ou GPRS, voire Voix sur WiMax depuis tous types de terminaux et d'OS (Windows Mobile, Linux…) quand les technologies permettront une interopérabilité automatique et sans couture entre tous ces réseaux hétérogènes

Wednesday, June 01, 2005

Déploiement de réseaux sans fil - Réunion du 25 Mai 2005

La réunion du 25 Mai dernier sur le thème du déploiement de réseaux sans fil, a abordé les aspects de reconnaissance et d'ingénierie de sites. Idées et connaissances se sont échangées dans une atmosphère détendue. Merci à tous et à toutes.
Le support est disponible sur : http://etptelecom.free.fr
Vy Le Khac

Monday, April 04, 2005

Dégroupage - la présentation du 30 mars 2005

La dernière réunion "physique" du groupement à la SID sur le thème du "dégroupage" a rassemblé une dizaine de personnes. Merci à tous.
La présentation est disponible sur http://etptelecom.free.fr
Sebastien Pham

Friday, January 28, 2005

Prochaines réunions du Groupement - Mise à jour

Bonjour à Tous et à Toutes,

Voici les deux prochaines dates de réunion de notre Groupement ETP Telecom :

- mercredi 30 mars 2005 à 19h thème : dégroupage
- mercredi 25 mai 2005 à 19h thème : déploiement Wireless

La dernière partie de chaque réunion sera consacrée aux perspectives du marché de l'emploi avec un tour de table des divers participants.

Pour la seconde réunion, le thème proposé est le déploiement Wireless mais reste ouvert à toute suggestion de votre part : n'hésitez pas !

Monday, January 17, 2005

Annuaire ETP Telecom

L'annuaire est dispo sur http://etptelecom.free.fr
Vous pouvez m'envoyer vos eventuelles MAJ sur sebastien.pham@telecomitalia.fr
Merci

Friday, January 07, 2005

Création d'une équipe éditoriale

Je vous propose de m’envoyer un email sur sebastien.pham@telecomitalia.fr si vous voulez faire partie de l’équipe éditoriale :
- un éditeur peut créer un « post »
- un lecteur ne peut que laisser des commentaires à un « post »

Objectif :
- créer une équipe de 5 éditeurs
- chaque éditeur se donnant comme objectif de laisser 1 « post » par semaine
- les lecteurs pouvant réagir à tous les « posts »

Merci et bon WE

Wednesday, January 05, 2005

Excellente année 2005 !!

Je vous souhaite beaucoup de réussite dans tous vos projets professionnels et personnels en 2005 !
Cliquez sur « comments » et faites vivre ce Blog immédiatement (il n’est pas nécessaire de s’enregistrer pour laisser des commentaires).

Thursday, December 30, 2004

Bienvenue sur le blog du groupement ETP Télécom !

Ce groupement a été créé pour rassembler les ETP du secteur des Télécommunications et communiquer à travers :
-un blog (en remplacement du site web)
-des réunions thématiques dans les bureaux de la SID
-des publications dans l'Ingénieur Constructeur
-un mini annuaire

Sebastien Pham TP 94
Animateur du groupement ETP Télécom

145 ETP

A ce jour, 145 ETP ont été identifiés chez les opérateurs, équipementiers, intégrateurs et consultants. On remarque une croissance constante du nombre d'ETP intégrant le secteur chaque année ainsi que l'apparition de 2 principaux "acteurs" : Bouygues Télécom (34 ETP) et France Télécom (33 ETP).

La réunion du 27 janvier 2004

...bientôt 1 an, c'était le lancement du groupement ETP Télécom !
12 ETP de France Télécom, Orange, Nortel, MCI et COLT étaient au rendez-vous dans la toute nouvelle salle de réunion de la SID autour d'une coupe de champagne ;-)

Opportunités de développement et d'embauche

C'était le thème de la réunion du 27 avril 2004

16 ETP étaient au rendez-vous et ont pu échanger leur point de vue sur les opportunités professionnelles du secteur des télécommunications.
Un grand nombre d'entreprises étaient représentées : France Télécom, Orange, Alcatel, Neuf Télécom, Nortel Networks, MCI, COLT, Devoteam, Altran, Altior SI et First Line.

Quelques pistes à suivre :

Opérateurs : les recrutements sont davantage orientés vers des profils commerciaux (ingénieurs commerciaux et ingénieurs avant-ventes). Certaines offres « visibles » de Neuf Telecom, Completel, Sprint, MCI et BT sont accessibles sur monster.fr, clementine-international.com ou psdgroup.com.

Equipementiers : Alcatel prévoit 300 recrutements à Paris et en province entre mi-2004 et mi-2005. La division Alcatel ISD, qui a un rôle d'intégrateur des produits Alcatel, recherche des chefs de projet pour répondre aux nombreux contrats remportés dans le secteur des solutions de communication pour les industries du transport et de l'énergie.
Nortel Networks recherche des Ingénieurs R&D et avant-vente ayant des connaissances GSM/GPRS/EDGE/UMTS.